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Il y a peu de temps, l’OMC a enregistré à sa tête une nouvelle patronne. C’est une première dans l’histoire de cette institution. Les compétences de la nouvelle responsable de cette entité de l’ONU ne font l’ombre d’aucun doute. Cependant, de nombreux défis attendent d’être relevés par l’institution dont elle tient désormais les rênes.
L’accord GATT doit être réformé
Cet accord n’est plus adapté aux nouvelles formes d’économie. Les règles commerciales contenues dans cette convention ne tiennent pas en compte les nouveaux enjeux de l’économie mondiale actuelle. L’un des défis qui attend la nouvelle directrice de l’OMC est de réformer les accords internationaux concernant le commerce. Cette réforme devra donc prendre en compte l’économie numérique, le respect de l’environnement, le respect des conditions minimales de travail.
Le défi de rétablir l’entente des pays membres de l’OMC
L’OMC comprend des pays qui ont un poids économique et commercial très important dans l’économie, mondiale. Mais les difficultés de consensus et d’entente empêchent la bonne application des normes commerciales internationales. Ces difficultés d’harmonie et de cohésion ont conduit à la création de sous-groupes dans l’OMC. À titre d’exemple, le sous-groupe d’Ottawa a institué un tribunal d’appel en parallèle à celui de l’OMC. Le groupe d’Ottawa comprend le Canada, douze pays et l’Union européenne. De nombreux accords régionaux ont été établis entre les membres de l’OMC
Quel est le parcours académique et professionnel de Ngozi Okonjo ?
La nouvelle directrice de l’OMC est à fait ses études d’économie à l’université de Havard. Dans son pays d’origine le Nigéria, elle a occupé deux fois le poste de ministère des Finances. Après avoir été le numéro 2 de la Banque Mondiale, elle dirige actuellement une organisation de promotion de la vaccination en Afrique. Parmi les candidats au poste de directeur de l’OMC, elle faisait figure de la plus compétente. C’est ainsi qu’à l’issue d’un long processus de vote, elle a été élue comme l’actuelle directrice de l’OMC. Elle vient à la tête de cette organisation à un moment où les relations commerciales entre les États unis et des pays comme la Chine sont à un mauvais point.